20 juin 2011
Le 18 juin dernier, plusieurs dizaines de milliers d'automobilistes, motards et scootéristes se sont mobilisés pour manifester dans toute la France, à l'appel de la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) et de l'UUR (Union des Usagers de la Route qui fédère 14 organisations d'usagers de la route).
Le motif du mécontentement est la politique de sécurité routière "injuste" du gouvernement.
"Les usagers de la route refusent la menace permanente de sanctions disproportionnées" et ont donc appelé à manifester pour "dénoncer la politique de sécurité routière du gouvernement, répressive, inadaptée et injuste" ont indiqué les organisations dans un communiqué.
De plus, "les conducteurs de deux, trois, quatre roues et plus ne sont pas tous des délinquants, et ils refusent d'être traités comme tels" souligne le texte. L'UUR est née à la suite de la décision, controversée au sein même de la majorité, de supprimer notamment les panneaux avertisseurs de radars et d'interdire les avertisseurs de radars. Le groupement dénonce une "politique rentière, une répression aveugle et un racket permanent" ; il préconise une meilleure formation routière des usagers, le retour de la Sécurité Routière dans le giron du ministère des Transports au lieu de celui de l'Intérieur, et la verbalisation des infractions par des "êtres humains" dotés de "discernement" et non des machines.
Les motards manifestent également leur opposition au port obligatoire du gilet jaune.
A la suite de cette manifestation, des résultats sont apparus : les dispositifs réfléchissants rendus obligatoires pourraient prendre la forme d'un simple brassard jaune... et les radars seront, sans doute, à l'avenir précédés systématiquement de messages d'information pédagogiques.
Une mobilisation qui porte donc déjà ses fruits...